- fr
- en

La première étape de cette traversée de l’Atlantique en solitaire, fut sportive et riche en challenges, notamment à cause d’une météo instable et peu prévisible. Cependant, Michaël à su faire preuve de techniques et prendre des décisions stratégiques, lui permettant ainsi de conserver de bonnes vitesses.
Ce soir, dans les locaux concarnois de Barillec Marine, nous avons fêté la victoire avec Michaël, en visio ! Son coach François Jambou était également présent lors de notre afterwork. L’occasion pour lui d’expliquer la stratégie de course aux salariés et de fêter ensemble cette victoire !
Une cinquantaine de salariés de Barillec Marine, ainsi que leur famille, sont venus encourager notre skipper Michaël Gendebien au départ de la Mini Transat, aux Sables d’Olonne, ce week-end !
Cette traversée de l’Atlantique en solitaire, sans assistance ni aucun contact avec la terre ferme, représente un réel challenge pour notre skipper, mais c’est aussi, et surtout, la concrétisation de son plus grand rêve après de longs mois de préparation et d’entraînements.
La course de 4500 miles conduira Michaël jusqu’à Santa Cruz de La Palma aux Canaries, avant de l’emmener jusqu’à sa destination finale à Saint-François en Guadeloupe.
📍 Nous vous invitons à suivre la progression de Michaël ici : ➡️http://minitransat.geovoile.com/2023/tracker/
Et petit clin d’oeil, nos collaborateurs sont sortis en mer sur le Chevalier Arlequin, construit par notre client chantier Glehen.
Vendredi, les salariés Barillec Marine et Actemium Cornouaille ont partagé un moment de convivialité autour de la voile et de l’environnement, avec l’intervention de Mer Concept à Concarneau.
Ce fût également l’occasion de procéder à l’élection de la marraine et du parrain du mini 6,50 de Michael Gendebien : Manon Rosario et Mahammadou Keita, les heureux élus, ont donc baptisé le bateau ! De quoi assurer une bonne course au skipper pour la traversée de l’Atlantique, dont le départ est prévu des Sables d’Olonne le 24 septembre !
« Qui voit Ouessant, voit son sang. » dit le dicton breton.
Voici comment nous l’avons déjoué et remporté le Mini Fastnet 2023 !
Le départ est donné sous grand soleil et nous trouvons rapidement nos marques et notre vitesse avec Quentin, lui aux réglages, moi à la tactique et à la barre, à tel point que nous sortons de la baie de Douarnenez deuxièmes, déjà à la poursuite de Da Gousket – 1056 qui nous donnera du fil à retordre pendant le 6 jours à venir. La première péripétie sera sûrement le brouillard épais venu engloutir le passage du Four en fin d’après-midi, et c’est ainsi que la flotte de 84 bateaux remonte au près, et donc se croise à de nombreuses reprises, dans une ambiance de Mordor ! C’est à la sortie du passage du Four que sortiront de la brume comme par magie les concurrents italiens de Gintonic – 520, qui deviendront rapidement les féroces challengers sur cette course.
Bien positionnés avec les leaders de la flotte, nous remontons vers l’Angleterre avec un vent timide, sur une traversée de la Manche nocturne plutôt calme. Au lendemain soir, la flotte approche les côtes Anglaises, et nous avons l’idée d’aller essayer de profiter de l’ « effet de pointe », c’est-à-dire l’enroulement du vent autour d’un relief terrestre, quand on s’y approche de très près. A ce jeu, nous avons gagné par rapport à nos concurrents et passons la marque de parcours en deuxième position, laissant nos concurrents dans une mer d’huile et des courants de marée tout juste devenus défavorables. Le break avec le reste du peloton commence a être fait. Le clou du spectacle de ce passage à Land’s End, comme l’appellent les Anglais, aura été le croisement avec un sous-marin (qui faisait route en surface), étrange rencontre, une première !
Direction l’Irlande, maintenant ! Et à notre grand désarroi, le vent reste décidément timide, et en plus, il tourne pour être encore face à l’axe de notre parcours… La température de l’eau se refroidit, la couleur de l’eau devient elle translucide bleue, les nuits sont vraiment courtes, mais par contre gorgées d’humidité. Voilà pour le décor et l’ambiance dans lequel nous atterrissons en Irlande, un peu à l’Est de notre objectif, le phare du Fastnet. Nous sommes accueillis par un phoque et des globicéphales, preuve que la vie sous-marine regorge de ressources en mer d’Irlande, quelle beauté ! Nous prenons donc l’après-midi pour tricoter des bords de près à la côte, et savourer le fait d’arriver au Nord de notre parcours cette fois en tête devant le 520 et le 1056. Le catamaran accompagnateur en profite pour immortaliser quelques clichés grandioses de notre passage dans ce lieu chargé d’histoire maritime.
Une fois n’est pas coutume dans cette course (nous le savions tout de même, ce n’était pas une surprise) le vent tournera pour venir maintenant du secteur Sud.
Par contre, en l’absence de connexion internet ou satellite comme le veulent les règles de course, les infos météo du bord commencent à dater du départ de la course, et donc manquer de précisions sur ce qui nous attend pour la redescente et les jours à venir. Nous décidons de tout de même faire confiance aux informations initiales, et de contrôler nos adversaires en choisissant de passer près des îles Scilly. La zone de course est par ici quadrillée de zones d’exclusion, correspondant à des zones de trafic maritime dense. J’aurai tenté à plusieurs reprises de contacter pêcheurs, cargos, bateaux de travail, de croisière, pour mettre à jour nos infos météo par VHF, mais ils sont tous discordants… La situation météo n’a pas l’air très stable ni établie.
Et établie elle ne l’a pas été à notre passage en mer d’Iroise ! Alors que nous filions droit vers la bouée « Basse Vieille » en provenance de la zone d’exclusion du DST Ouessant, le vent est tombé d’un coup. Et le courant dans la zone a rapidement pris le dessus de notre trajectoire, comme un bouchon sur une mer d’huile se déplaçant tel un tapis roulant. Vous avez très certainement vu notre belle trajectoire (involontaire du coup !) jusqu’à visiter le Phare du Créac’h sur la côte Nord Ouessantine. Quelle désillusion nous avons vécu, alors que nous savions que nos concurrents et poursuivants subissaient des courants moins importants, et pourraient probablement couper la route au plus court, nous privant du podium. Pendant quelques heures, même si le courant de marée s’était renversé, et que nous faisions route vers le Sud, la déception a envahi notre mental fatigué. Pour rappel, nous n’avons pas d’informations sur notre classement en temps réel à bord.
C’est pourtant cette nuit de samedi à dimanche, entre le Raz de Sein et le goulet de Brest, que Quentin et moi avons décidé de sortir le meilleur de nous-même. Après 6 jours de course, tout allait se jouer à la manière d’un match race. Au final, notre stratégie au Sud de la flotte nous aura permis un meilleur positionnement par rapport au vent qui aura tourné (encore !) et nous arrachons la victoire au petit matin en baie de Douarnenez, seulement 6 petites minutes devant le Gintonic et Da Gousket, le trio de tête au Fastnet, réuni à nouveau à l’arrivée.
Le franchissement de la ligne d’arrivée rester un moment fort ! Quentin voulait prendre une revanche et montrer le meilleur de lui-même sur le circuit Mini 6,50, et moi je voulais réunir en une performance tout ce que j’ai appris sur les trois dernières années, à l’occasion de cette course qui est selon moi un des plus beaux parcours. A nous deux, nous avons rempli nos objectifs personnels et commun, quelle victoire !
Il me restera à en faire d’autant, en solo, à l’occasion de la prochaine Mini Transat qui va venir très rapidement en septembre prochain.
Un immense merci à tous pour vos mots et encouragements, votre engouement et intérêt pour les courses est un réel moteur de performances.
Michaël Gendebien s’est élancé hier à bord du mini 921 – BARILLEC MARINE – ACTEMIUM, pour une course en double de 600 milles nautiques aller-retour, entre Douarnenez et le phare du Fastnet au sud de l’Irlande.
Il est accompagné de Quentin Riché, skipper qui avait couru la dernière édition de la Mini Transatlantique en 2021. Nous sommes impatients de suivre leur classement et leurs performances ! Michaël et Quentin, toute l’équipe de Barillec Marine est avec vous ! 👏
📍 Nous vous invitons à suivre leur progression ici ➡️ https://carto.oceantracking.fr/minifastnet/carto
Même après 2 bonnes nuits de sommeil, j’ai encore un peu du mal à qualifier la course qui vient de se terminer. Si je me lance, je dirais bien « dents de scie » ou « rebondissements » peut-être ? Mais j’hésite parce que malgré ces rebondissements, j’ai su garder l’objectif en tête et un moral plutôt stable.
D’abord il y a un super départ sous le soleil en baie de Douarnenez, le spectacle et le moment sont grandioses, on s’élance à 84 bateaux sur l’eau bleue turquoise que j’affectionne particulièrement en mer d’Iroise. Puis, il y a la désillusion moins d’un mile plus loin, à l’embouteillage de la première bouée au vent, où je subis un accrochage avec un autre concurrent. J’inspecte les petits dommages sur le bateau qui me semblent raisonnables pour continuer et j’envoie vite mon super spi Barillec Marine pour ne pas perdre trop de terrain !
Rapidement, on passe comme prévu le Raz de Sein et ses courants, puis la baie d’Audierne jusque Penmarch. Tout l’enjeu de cette descente était de savoir si les fichiers météo allaient dire vrai ou pas. Entendez par là si le vent allait tomber/tourner par effet de chauffe de la côte au soleil, ou s’il allait se maintenir au Nord-Est. La surprise a été au rendez-vous quand nous nous sommes retrouvé la flotte entière dans un vent absolument inexistant non loin du phare d’Eckmühl. Les grands gagnants de cette phase de transition s’en sont sorti par un filet d’air proche de la côte, et moi j’étais… au large. Alors que le vent rentre, je ne suis pas loin d’être dernier, mais la niaque est présente, et je me fixe Bruno du 893, mon copain d’entraînement de Concarneau comme cible à rattraper.
On poursuit notre route autour de Groix, Lorient, et on enchaîne sur un bord de vitesse et de plaisir pur entre la pointe de l’île de Groix et le phare des Birvideaux. Ambiance nuit éclairée par la lune, le bateau gréé de son gennaker, une voile plate typée pour la vitesse, et 20 miles devant l’étrave à surfer sur une mer plate entre 12 et 15 nœuds de vitesse. Bruno est toujours à mes côtés, à quelques encâblures j’arrive à le discerner à la barre dans la nuit.
La remontée qui suit sera longue et la fatigue me rattrape, quelques siestes (4x 5 min en 26h de course) que mon corps n’a pas pu éviter auront raison de ma remontada. Jusqu’à l’arrivée, j’y croirai encore, mais je garde au final cette 20e position dans la catégorie série, derrière le 915 et devant le 1012, exactement comme à la Mini en Mai. C’est donc ma place « habituelle » ? On va tenter d’améliorer ça à la prochaine course, rendez-vous dimanche prochain, pour un départ vers le Fastnet en Irlande !
Michaël Gendebien s’est élancé aujourd’hui à 13h00 pour une course rapide de 220 miles aller-retour, de Douarnenez aux Birvideaux en Bretagne sud.
Au total, une trentaine d’heures de course sont prévues, durant lesquelles technique et tactique seront de rigueur.
Nous sommes impatients de suivre son classement et ses performances !
Michaël, toute l’équipe de Barillec Marine est avec toi ! 👏
📍 Nous vous invitons à suivre la progression de Michaël ici
Toutes nos félicitations à notre skipper, Michaël Gendebien, qui est arrivé 16ᵉ à la Trinité-sur-Mer !
Il nous livre ici le récit de son parcours qui s’est terminé après 3 jours et 8 heures de course.
« Quelle aventure ! Elle promettait d’être engagée dès le départ avec des conditions de vent devenant rapidement toniques. Comme prévu, le vent est monté à 30 nœuds bien établis, avec des rafales à 35 nœuds. La nuit n’a pas été facile pour tous, environ la moitié de la flotte abandonne la course… Heureusement pas de blessés, ni de casse trop grave. Au petit matin, je rejoins le Raz de Sein avec une dizaine de concurrents. Nous avons 5h de retard sur l’horaire qui était prévu. De ce fait, le courant de marée, censé être portant, vient de s’inverser et nous devons progresser à contre-courant. Je me suis remémoré les conseils de notre coach Erwan Tabarly, et j’ai appliqué ma remontée méthodique, pour tomber, comme il avait expliqué, sur le fameux « contre-courant », qui m’a porté jusqu’au bout de la pointe façon toboggan. Je sors premier du groupe de bateaux, petite victoire, le moral remonte à bord.
Ce sera mercredi soir que j’envoie le tout nouveau spi blanc à l’extrême ouest du parcours, la « Chaussée de Sein ». En direction du sud, j’ai pu expérimenter ses premières longues glissades et pointes de vitesse. 24h plus tard, je passe sous le pont de l’Ile de Ré et la remontée se passe comme prévu, si bien que je grappille encore quelques places. Une étape après l’autre, j’enchaîne Les Sables d’Olonne, l’île d’Yeu, les éoliennes de Saint-Nazaire, et enfin j’arrive à l’entrée de la baie de Quiberon vers midi. Sauf que ! Le vent ne sera pas si docile avec moi. L’après-midi, j’anticipe bien la rotation du vent avec l’effet thermique, et je m’amuse même à passer entre les îles d’Houat et Hoëdic. Mais en fin d’après-midi, le vent retourne dans la direction initiale, et là ça me coute cher. Cette Mini en Mai aura été une course éprouvante, j’ai été cherché le meilleur de moi-même, j’ai fait des bons coups et des moins bons, que j’arrive à identifier pour encore les améliorer. » confie Michaël à l’arrivée.
Nous lui souhaitons de bien se reposer après cet effort intense. Nous le retrouverons dans deux semaines, pour une nouvelle course en solitaire, le trophée MAP !
Michaël a quitté le port de la Trinité-sur-Mer hier matin à 11h00, à bord du bateau BARILLEC MARINE – ACTEMIUM.
Au programme : 500 miles nautiques à parcourir, un passage du Raz-de-Sein jusqu’en mer d’Iroise, puis une descente vers le sud-est jusqu’à La Rochelle, avant de rentrer à la Trinité-sur-Mer.
Nous sommes impatients de suivre son classement et ses performances !
Michaël, toute l’équipe de Barillec Marine est avec toi ! 👏
📍 Nous vous invitons à suivre le bateau “Barillec Marine – Actemium” n°921 sur https://yb.tl/mem2023
C’est dans un vent bien automnal et des grains parfois violents que s’est donné le départ de la Duo Concarneau jeudi dernier. Quand 70 bateaux, cette fois en équipages de deux s’élancent dans la baie, ça donne de belles images :
Le routage et les prévisions météo se sont alors confirmées dès le débordement de Trévignon. Un vent soutenu 20-25 nœuds jour et nuit, et 11h de glissades d’abord derrière Groix, puis à l’intérieur de Belle Ile et l’Ile d’Yeu ont bien entamé nos réserves de sommeil, d’énergie, et de vêtements secs au contournement de la bouée Petite Barges en face des Sables d’Olonne.
Changement de rythme, on range le spi et gennaker, nos voiles d’avant pour les allures rapides, et on se prépare à remonter à Concarneau face au vent. Nos estomacs nous ont d’ailleurs fait savoir que le changement était un peu trop radical… Le petit détour au large vers le plateau de Rochebonne s’est avéré un bord avantageux pour nous grâce à un positionnement plus Nord par rapport à nos concurrents. Les bords de près sont généralement favorables pour moi, cette allure étant un de mes points forts !
Puis il a fallu faire un choix : allait-on passer intérieur de Belle Ile ou extérieur ? Nos éléments de choix sont assez simplistes : un atlas de courant heure par heure, notre vitesse moyenne et distance restante pour calculer une heure d’arrivée prévue (ETA), et le positionnement de nos concurrents proches pour connaitre leur décision et éventuellement les marquer.
Après de longs débats, nous choisissons l’extérieur de Belle Ile. Un choix plutôt conservateur qui sourira aux quelques téméraires qui ont osé le détour à l’intérieur, avec un gain de 5 miles d’avance lorsque nous le retrouvons derrière à la pointe Nord de Belle Ile.
Nous passons Groix dans la nuit de vendredi à samedi, avec un vent encore présent mais devenant un peu timide… Comme s’il nous annonçait qu’il allait nous jouer des tours. Au Sud des Glénan, dans un terrain de jeu que nous connaissons bien, nous avons perdu quelques cheveux à se battre avec le courant et trop peu de vent pour en finir avec le parcours.
C’est bien connu sur cette course et dans la baie de Concarneau, les derniers zig-zags donnent du fil à retordre et permettent tous les espoirs de remontée ! Jusqu’au bout, nos concurrents proches nous ont fait peur, et nous avons bataillé pour rester aux avant-postes. A moins de 2 miles de l’arrivée, nous trouvons l’énergie de re-changer de voile, passant du gennaker au grand spi, pour maintenir notre beau classement de 11e / 59 bateaux de série. A noter quand même que nous terminons 2e Pogo 3 de la flotte, tous les autres bateaux devant étant des Maxi 6,50, bateaux à étraves rondes reconnus pour leur aisance dans des allures telles que le début de course.
Il est maintenant temps de clôturer la saison avec succès et satisfaction, sur une tendance générale d’amélioration. Place à la to do list pour préparer au mieux l’année prochaine. Merci d’avoir suivi ces aventures en 2022 !
Résultat 10e sur 63
Mon premier top10 ! Incroyable les efforts payent et je suis très heureux de pouvoir afficher ce résultat.
Pour autant, ce n’était pas une course sans encombre, ni facile… Bien qu’elle n’a duré que 36h, la bataille a été intense dès la ligne de départ et ponctuée de nombreux rebondissements.
D’abord un très bon départ en baie de Douarnenez me permet de franchir le raz de Sein en 8e position et m’octroyer une descente de la baie d’Audierne sous spi par un beau coucher de soleil.
Au petit matin, derrière les Glénans, une sieste qui a duré un peu trop longtemps emmène ma trajectoire un peu trop loin et je perds quelques places. Mais sans trop tarder, je réactive mes sens et ma détermination à l’île de Groix pour éviter une zone sans vent dans laquelle mes concurrents sont englués. Bingo, je déborde l’île en 5e position !
Ensuite, la remontée vers la chaussée de Sein, point Nord-Ouest du parcours, a été semé d’embûches : panne de vent, algues dans la quille, mauvaise direction du vent, courants contraires… Que de bâtons dans les roues, mais qui n’ont pas su abattre ma soif de maintenir une bonne place ! Après une fin de nuit sous l’orage au phare d’Armen, c’est au petit matin samedi que je franchis la ligne d’arrivée à Douarnenez en 10e position.
Place maintenant à la préparation pour le sérieux morceau de cet été : la course vers les Açores en aller-retour en solitaire !
Top départ pour Michaël et son mini 6.50 sur le Trophée Marie-Agnès Péron ⛵
Après une belle performance sur la Mini en Mai, Michaël Gendebien poursuit son aventure sportive en prenant le départ du Trophée Marie-Agnès Péron, ce jour à 15H à Douarnenez.
Au programme : 2 jours de course en solitaire pour parcourir 220 milles nautiques et franchir le fameux Raz-de-Sein !
Sur cette courte distance, il va devoir maîtriser un enchaînement de manœuvres et surveiller de près les courants et les effets de site au vu du peu de vent annoncé.
Michaël espère faire aussi bien, voire mieux que son premier classement sur la Mini en Mai !
💬 “ Je suis reposé et prêt pour cette course à laquelle j’ai déjà participé l’année dernière. C’est la dernière répétition générale en vue de la grande course de cet été vers les Açores !”
Nous sommes impatients de suivre sa deuxième course en solitaire !
Michaël, toute l’équipe de Barillec Marine est avec toi ! 👏
🌍 Pour suivre son mini 6.50 “Barillec Marine – Actemium” n°921 : https://solusport.solustop.com/map/carto
Après un weekend de repos bien mérité, je reprends mon clavier pour vous raconter cette course folle ! 4 jours et 3 nuits de bataille au coude à coude avec le groupe de concurrents avec qui je voulais être, et un résultat de 13e série /80 en plein dans mes objectifs sportifs.
Une course en 3 grandes parties, la première ponctuée d’un super départ sous spi et d’un parcours technique en baie de Quiberon, le terrain de jeu préféré des régatiers aguerris. Il a fallu être attentif au courant piégeux de la Teignouse et surtout à la crème solaire pour éviter l’insolation ! A 18h, nous quittions la baie pour rejoindre le large, cueillis par une longue houle de 3m de haut, qui m’a empêché de profiter pleinement de mes tartines de saumon fumé…
Crédit photo Manon Le Guen
Ensuite, après un passage de la bouée Spineg avec la tête de flotte, dans une ambiance mythique de petit matin, j’ai pris la direction du Sud pour la grande descente jusque Rochebonne qui ne fut pas sans encombres… De longues heures de barre, un peu de fatigue se faisant sentir et la nuit noire me font commettre une erreur de manœuvre, et mon spi est parti à l’eau, dans une figure de style qu’on appelle plus communément « un chalut ». Sanction directe au classement et repos obligatoire pour récupérer avant de réattaquer sereinement.
Troisième phase : remontada à partir du Plateau de Rochebonne. Je passe le pont de l’ïle de Ré jeudi après-midi sous un beau soleil, et j’arrive à remonter déjà quelques places. Puis la remontée tactique au près dans la nuit ponctuée de pleine lune et d’éclairs orageux a été un succès : encore quelques places gagnées. Je finis par arriver à La Trinité vendredi soir 21h00, au contact du paquet que j’avais quitté 2 jours plus tôt lors de mon chalutage.
Le bilan est positif :
– Bonne gestion du sommeil et des phases de repos
– Contact avec les concurrents de niveau similaire, bonnes trajectoires
– Envie de recommencer dès la semaine prochaine pour faire encore mieux au Trophée MAP de Douarnenez -> RDV pour le départ le 2 juin.
Aujourd’hui, Michaël Gendebien prend la ligne de départ de la Mini en Mai au départ de La Trinité-sur-Mer, aux côtés de 99 autres concurrents !
Après la mise à l’eau du bateau début mai, la préparation physique, le contrôle des éléments de sécurité et le carénage de la coque, Michaël est prêt pour sa première course de la saison aux couleurs de Barillec Marine et Actemium !
Nous suivrons de près son classement et ses performances, lors de cette transat en solitaire. Allez, Michael, on compte sur toi !
📍 Nous vous invitons à suivre le bateau “Barillec Marine – Actemium” n°921 sur https://yb.tl/mem2022 ou sur l’application “YB Races”.
Michaël Gendebien, que l’on connait au poste de chef de projet chez Barillec Marine depuis 2020, est aussi un skipper avéré pendant son temps libre.
Passionné du monde de la voile et des sports nautiques, il nourrit le rêve de participer à la Mini Transat, une transatlantique en solitaire en 2023.
« Ce qui me plaît surtout, c’est la recherche de la performance, le sport mécanique, et les interactions avec les éléments et la météo, révèle Michaël. Cela fait 3 ans que je me prépare mentalement et physiquement avec le centre d’entraînement de Concarneau. J’y développe les compétences de navigation, les techniques de gestion du sommeil, des émotions mais aussi d’alimentation. Cet hiver, j’ai passé des nuits en mer pour m’adapter à des modes de fonctionnement inhabituels. »
C’est alors qu’hyper déterminé, Michaël a exposé aux chefs d’entreprises sa motivation pour les embarquer dans son projet.
Les valeurs portées par cette aventure ont su résonner auprès des entreprises Barillec Marine et Actemium. Celles-ci ont accepté de l’accompagner à relever le challenge de la Mini Transat en classe mini 6.50m.
C’est donc avec grande fierté que son voilier portera les couleurs de nos entreprises ! L’habillage de la coque aura lieu à partir du 6 mai, les voiles seront quant à elles, décorées en juin.
Son voilier, un modèle Pogo 3 construit dans un chantier à Bénodet est performant, rapide et planant mais réputé difficile à vivre à cause des embruns.
Michaël ne compte pas ses heures à préparer son bateau après ses journées de travail. « J’ai réalisé toute l’installation électronique. L’énergie est 100% renouvelable, constituée de panneaux solaires et hydro générateur. Il faut savoir être polyvalent : radionavigation, stratification, couture, performance… Je n’ai pas de quoi m’ennuyer ! ».
Nous pourrons suivre les prouesses de notre navigateur lors des trois prochaines courses auxquelles il est inscrit dans la classe mini 6,50m.
Toutes sont en solitaire, sans communication avec la terre, mais nous aurons accès au tracking temps réel.
Programme des départs :
- 17/05 : course de la « Mini en Mai » à la Trinité pour 4 jours, 500 miles
- 02/06 : Trophée « Marie Agnes Peron » à Douarnenez, 220 miles
- 19/07 : « Les Sables -> Les Acores -> Les Sables », 2600 miles
Nous souhaitons « Bon vent, Belle mer » à Michaël et ne manquerons pas de l’encourager lors de ces prochains mois !